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Minimaliste ou presque

by Fatabien

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1.
Taka Taka 03:08
Elle s’est embrouillée avec son petit copain. T’as qu’à lui dire que ça va pas, T’as qu’à lui dire que tu peux pas, T’as qu’à lui dire que tu l’aimes plus, T’as qu’à lui dire que t’en veux plus. T’as qu’à lui dire que t’en peux plus, T’as qu’à lui dire que c’est fichu, T’as qu’à lui dire que c’est fini, T’as qu’à lui dire qu’il peut partir. Les conseilleurs ne sont jamais les payeurs, Et rarement les meilleurs, pour te remettre à l’heure. Elle voulait juste qu’on l’écoute, regarder couler la rivière, De ses tracas, de ses colères, mais ne jamais nourrir ses doutes. Juste une oreille. T’as qu’à lui crever ses pneus, T’as qu’à lui crever les yeux, T’as qu’à lui javelliser, Ses habits, ses papiers. T’as qu’à lui piquer ses clés, Lui déchirer son chéquier, T’as qu’à lui mordre le nez, Et même le traiter d’enfoiré. T’as qu’à lui enfoncer la tête, Dans la cuvette des toilettes, Au fond des chiottes il s’ra peut-être, Un peu moins con, un peu moins bête. Tu pourrais aussi lui mettre, Une fourchette dans les fesses. T’as qu’à lui passer les menottes, Et l’humilier sur Internet. Taka taka taka, karatakata karaka, T’as qu’à faire comme ça, Oui t’as qu’à faire comme ci. Les mots, dans sa tête Tourbillonnent et s’emmêlent, Ca bourdonne comme une abeille. Oui, les mots, dans sa tête Les avis, les pensées, les conseils. Tourbillonnent et s’emmêlent. T’aurais pu dire que c’était juste, Une petite dispute, On t’aurait pas bourré le crâne, Avec nos idées infâmes.
2.
Lentement 04:44
Partir vers un nouveau jour, se retrouver, tel qu’on est. Sentir qu’on n’est pas là pour, s’embourber, perdre pied. Mentir sans se repentir, renverser, les regrets. Mourir et revenir, tous nos souhaits, exhaucés. En traversant, le cours du temps De nos vies éparses, portées par le vent D’un changement insensible, et pourtant… A travers champs, et au fil du temps Les âmes passent, laissent leurs traces Et la vie se transforme, lentement, et sûrement. Lever, là-haut vers les cieux, le regard, sans retard. Eclairer le fond de ses yeux, d’une lumière, nouvelle. Projeter sur un écran noir, une lueur, d’espoir. Ramasser ses idées noires, pour se défaire, du goût amère. Attendre encore un instant, notre tour, notre jour. Atteindre sous le firmament, l’invincible, l’homme libre. Partager sans hésiter, plus d’armure, plus de mur. Parler de ces instants passés, qui nous murmurent, qui nous rassurent.
3.
Retournée dans le parc, de ses attractions, Elle a retrouvée ses marques, et sa passion. Sans un mot à dire, elle s’est mise en selle, Sur le cheval de bois, du carrousel. Et soudain apparaît, l’ombre d’un homme, Celui qui l’aimait, dans son hippodrome. Lily retient ses larmes, et les souvenirs, Ensemble ils croquaient la vie, et les sourires. Tourner en rond, encore et encore, C’est la routine, de son désordre, La prosodie de Lily, est difficile, La petite Aspie babile, assez malhabille. Tourner en rond, encore et encore, C’est la routine, de son désordre, Tourner en rond, encore, encore et encore… Elle attend elle espère, comme une obssession, Toujours les mêmes chimères, désillusions, La vie dans sa tête reste imaginaire, Parfois elle aim’rait bien être, ordinaire. Et souvent elle embarque, telle une astronome, Dans ses rêves en vrac, dans son royaume. Et sur son navire, elle parcours le ciel, A la recherche d’une étoile, confidentielle. Retournée dans le parc, de ses attractions, Elle a retrouvée ses marques, et sa passion. Sans un mot à dire, elle s’est mise en selle, Ensemble ils croquaient la vie, et les sourires. Tourner en rond, tourner, tourner encore, Elle voudrait toujours, toujours revoir, Celui, qu’elle attend, qu’elle espère.
4.
Sabrina 05:20
Sabrina, quand tu t’en vas, je retire les draps vers moi. Et je peux me mettre au milieu de notre lit et c’est bien mieux. Car quand tu dors, tu prends tous les draps et tu te colles tout près de moi. Si serrée et si rapprochée que tu me pousses, je suis prêt à tomber. Oui mais voilà, quand tu es là, je suis ton ourson, ton koala. Et même si au bord du lit c’est un peu étroit, mais nous sommes réunis. Alors encore, petite frugivore, moi je t’adore même quand tu dors. Et nos nuits sont si jolies, que moi je suis ravi au lit. Tu es la plus grande des catastrophes, mais ça, ça fait partie de toi. Et tu n’as pas de duplicata, et ça, Ca me plaît vraiment. On ira toucher le firmament. Et même si tu es déjà maman. Nous resterons toujours jeunes amants. Sabrina, quand tu rentres à la maison, tu es pire qu’une tornade. J’ai rangé sur les étagères toutes les affaires qui trainaient parterre. Et tu te sers de quelque-chose, puis tu le poses, tu l’abandonnes. Tu ne remets rien à sa place et moi ça me laisse parfois de glace. Alors encore, petit’ frugivore, moi je t’adore, surtout quand tu dors. Non je rigole, c’est quand même drôle, quand tu cherches tes clés sous le canapé. Oui mais voilà, quand tu es là, je perds la raison, c’est mon coeur qui s’emballe. Avec toi je joue, avec toi je chante, ensemble on s’amuse et ensemble on danse. Tu mets du sens à mon existence, que tu sois jalouse ou que tu aies confiance. Nos coups de sang, nos coups de blues, on les noit tous dans un verre de rouge. Ce petit mot qu’on dit souvent, à demi-mots ou en pleurant. Je l’ai pesé, je l’ai retourné, dans tous les sens, je l’ai décortiqué. Alors écoute bien jusqu’à la fin, ma p’tit’ chanson qui finit bien. Comme un poème, comme une emblème, je te le donne, oh oui je t’aime.
5.
La cigarette, j’trouve pas ça chouette, Quand tu m’enfumes, quand tu m’embrumes, Mon nez se bouche, comme un vieux rhume. Dans les restos, dans les cafés, J’ai jamais choisi de fumer, Pourtant dieu sait, j’en ai bouffé, A tous les goûts, j’ai inhalé. Quand j’en inspire, quand ça sent pire, Ca me donne pas envie d’en rire. Rentré de boîte, j’ai pas trop bu, J’ai même pas vraiment dansé, Mais mon blouson est imprégné. Le tabac froid, crois-moi, ça pue. C’est pourtant pas bien difficile, Aller dehors pour s’en griller une. Rester dedans c’est plus facile, Surtout l’hiver, on se gèle les prunes. Parfois les lois, je les aime pas, Mais là faut dire, ils ont fait fort. Elle est pour toi, anti-tabac. Je sais celle-là, elle ne te plaît pas, Enfin un peu de réconfort, Le non-fumeur peu revenir, En lieu public, et ça j’adore. C’est pourtant pas bien difficile, Aller dehors pour s’en griller une. Rester dedans c’est plus permis, T’as qu’à sortir, ou t’entasser dans la cabine. Finalement, je dois t’avouer, Je t’en veux pas, et je comprends, Fallait qu’tu fasses comme tous les autres, Suivre la marche, et essayer, Mais l’essayer, c’est l’adopter. Regarde tes doigts, ils sont tout jaunes, Et tes ratiches devenues grises, J’te parle même pas de tes poumons, De leur état, de leur goudron. Mais faut bien mourir de quelque-chose, tu as bien raison.
6.
Johnny n’a pas la fièvre du lundi matin, il aime se la couler douce, Pyjama et mules aux pieds, pas grave si c’est un jour ouvré, Le frigo est vide à propos, et les factures à payer. Johnny n’aime pas trop se faire bousculer, surtout si c’est pour bosser, Faudrait quand même pas trop abuser, de sa bonne volonté, Il retournera trimer, avant la venue du banquier. Johnny ne veut pas passer pour un faignant, il aime prendre son temps, Savourer chaque moment, vivre sa vie au présent, Profiter de son divan, aux parfums de l’encens. Mais quand vient le vendredi, soir, Johnny se prépare, Il saute sur les cintres, et se choisit des fringues sans tarder, Il va partir danser, Et remuer ses pieds, de minuit à midi, Pas de besoin de café, c’est un forcené. Après tous ces whiskies, après trop de whiskies, après tant de whiskies ! Après tous ces whiskies, il est un peu étourdi, Un petit somme, pour requinquer notre homme, C’est tout c’qu’il faut en somme, pour se remettre en forme. Et puis c’est reparti, le samedi aussi, C’est un peu comme s’il avait plongé dans les orties, Il gigote énervé. Vous ne me croirez pas, mais quand vient le dimanche, En guise de revanche, il se fait la belle. Johnny a de la fièvre le lundi matin, à l’envers ses cheveux poussent. Pyjama, ibuprofène, il s’est choppé un belle migraine, La prochaine fois c’est promis, il commence le jeudi.
7.
Monsieur le PDG, si vous pouviez me garder Au moins quelques mois, que je conserve mon toit. Ou bien quelques années, que je puisse élever, Mes deux petits enfants. Monsieur le DRH, je me tue à la tâche. Si vous voyiez parfois, l’état de mes neufs doigts. J’ai perdu l’annulaire, dans une machine en fer, Et qui me le rendra ? S’offrir le dernier yacht en vogue, ça n’a jamais tué personne, Sauf peut-être ce bon vieux Péponne, le plus ancien de la pirogue. Quinze ans avant qu’il prenne la quille, il a fallu qu’on le déquille. Entre un caprice et un salaire, on préfère foutre une vie en l’air. Madame la comptable, est-il bien acceptable, Qu’avec dessous de table, tout devienne falsifiable ? Une prime pour Noël, déjà vous donnait de la peine, Alors un petit plus mensuel, mais quelle question obscène ! Oui, mais quand le grand gourou, manitou, homme à gros sous, A quitté le navire, sans se mettre à genoux, Il a touché sa prime, et ça, ça me déprime ! L’éminence, l’éminence d’une fonction, parfois même la gouvernance, Pour atteindre, je n’sais quelle excellence. A tomber souvent, dans la démence ! Oui, l’éminence d’une fonction, vaut-elle tant de millions ? Pour un simple pécule. Si j’l'attrape, je… S’offrir le dernier yacht en vogue, ça n’a jamais tué personne, Sauf peut-être ce bon vieux Péponne, le plus ancien de la pirogue. Entre un salaire et un caprice, on n’partage pas les bénéfices. Entre un caprice et un salaire, ils se sont pris pour des corsaires. Pour délocaliser, s’enfuir vers un pays, La main d’oeuvre à bas prix, lâcher ses ouvriers, On n’se fait pas prier, c’est l’argent qui a parlé. Le profit, le profit, le profit, le profit !!! Oh oui !!! Un vendredi normal, salut et bon week-end ! Et le lundi matin, on r’trouve l’usine à poil. Et ça, ça fait mal !
8.
L'ami 03:19
Ca fait déjà longtemps, bientôt presque trente ans, Qu’ensemble on passe du temps, on était deux enfants. On s’voyait pas souvent, chacun de son côté, Mais on se cotoyait, au hasard des moments. On s’est connus vraiment, plus tard adolescents, Musicien et rêveur, ou poète et chanteur. Chez moi c’est la gaieté, toi les futilités, Qui nous passent à côté, en toute sincérité. Tu peux toujours tendre une main, me faire suivre ton chemin, Me montrer tes arbres et tes fleurs, et même ton jardin. Tu peux toujours nourrir l’espoir, de me voir moins souvent blafard, Passer sur mes sautes d’humeur, mes angoisses, mon cafard. Mais tu ne me changeras pas, je suis et je reste moi. Non, on ne se changera pas, chacun sa croix, c’est l’amitié qui veut ça. Chacun son chemin, c’est la vie qui avance, On part on revient, vivement les vacances. Toi tu as pris le temps, pour choisir un train, Moi je me suis pressé, comme un caillou roulé, Qui n’amasse pas mousse, qui flotte et qui recoule… Quand tu ouvres la porte, de notre lieu de débauche, La soirée qui s’ébauche, s’annonce plutôt forte, en émotions, sensations… Dans la pire des soirées, je veux bien y aller, Du moment que je sais, que toi oui tu y es. Restent encore nos idées, parfois qui s’entrechoquent, On cherche on se provoque, en paroles débridées.
9.
Animalerie 04:18
Je suis entré par hasard, Dans une animalerie, Ca ressemble à un bazar Dans lequel on vend la vie. Du pure race au vieux bâtard, Du chien blanc au poisson gris, On trouve aussi des lézards, Et même des petites souris. Assis sur un nénuphar, Une grenouille et son mari, Surveillaient leurs beaux têtards, J’ai trouvé ça bien joli. Puis un sentiment bizarre, Qui ressemble à du mépris, M’a saisi par le coltard, Et a changé mon regard. Animalerie, Pas un animal ne rit, Ils se lassent et ils s’ennuient, Du plus cher au plus petit, De luxe ou de compagnie, Pauvres diables asservis. J’n'avais pas vu en effet, Qu’il y avait dans ces allées, Plus de cages et d’aquariums, Que dans la pire des prisons. Des rayonnages tout entiers, De laisses et de colliers, Muselières et autres chaines, C’est un triste phénomène; Est-ce l’instinct de possession, Qui change les hommes en matons, Ce besoin de dominer, Doit-il nuire aux canidés ? Et ce si joli poisson, Qui n’avait rien demandé, C’est dommage qu’il tourne en rond, Dans un bac d’un mètre carré. Des pirhannas d’ornement, Animaux de compagnie, Imaginez un instant, Comme leur vie est pourrie, Je m’imagine un instant, Comme leur vie est pourrie. Paraît qu’ils sont faits pour ça, Vivre en cage et puis voilà, Et qu’ils sont heureux comme ça, Désolé mais moi j’y crois pas, Vraiment pas, j’y crois pas vraiment pas, J’y crois vraiment pas !
10.
Here’s the city of fears The hiss of blades on my heels. Still I am walking down those streets, before the rats !… Somebody’s following me I may be paranoïd Nevertheless I stop and look, In the window. Cowardice of skeletton men They can stab you in the back For a look, to steal your banknotes Awesome strangers, pain on you ! I wanna forget the laws I wanna get the revenge Scum have to suffer For the scars they leave us. Here’s the city of fears, You can’t walk alone at night. Slaughters wake up by midnight, To make their acts ! Somebody’s following me, Sure they’re here for the fight. They can’t hide their dark shadows, From the window. Cowardice of those thin humans, They can stab you in the back. For some dollars, they take your life, They can shoot down, for their pride. I wanna forget the laws I wanna get the revenge Scum have to suffer For the scars they leave us. Here’s the city of peace, The heat of tonnels of beer. Women and children on the streets, We live easy.
11.
Train perdu sur les rails de l’arrogance, On se fout sans détail des conséquences. L’homme nourrit sa conscience jour après jour, Avec des roues de secours, et des wagons d’essence. Les chemins les plus courts sont sans arôme, Ils mènent aussi loin que les yeux d’un seul homme. On pourrait au moins parfois prendre un sentier, Sentir le sol sous nos pieds, ralentir au maximum. Il faut toujours plus de choses, C’est la psychose, c’est l’overdose. On est comme sous hypnose. Les horloges de la ville sont synchrones, Nos vies réglées comme des montres ou comme des clones. Un imprévu et c’est foutu, le temps nous échappe, On est montés dans une barque, maîtrisée par personne. Les bouchons, les cartons et les tronches de cons, Sur la route c’est toujours la même chanson. Mais c’est trop tard pour le demi-tour, C’est la fuite en avant, avec les fous du volant.

about

Premier album.

credits

released July 25, 2012

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Fatabien France

Le projet Fatabien est né en 2010. Guitare et chant dans un premier temps. Minimaliste…
…ou presque : sur scène, la guitare folk peut se voir accompagnée d’un cajon et d’une guitare électrique.

Quelques passages dans l’émission Viva la musica sur France Bleue Roussillon et quelques scènes dont la place Arago à Perpignan et le Capharnarhum à Béziers lors des scènes ouvertes.
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